Ayant déclenché une ardente polémique en soutenant le rival dissident de Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle, Valérie Trierweiler doit apprendre à rester sur la réserve, a tancé le Premier ministre. "C'est un rôle discret qui doit être le sien, et qui n'est pas facile à trouver". "Chacun doit être à sa place", a-t-il dit à l'émission Questions d'info LCP/France Info/AFP/Le Monde.
En fin d'après-midi, un nouveau tweet publié sur le compte de la première dame, a causé la surprise: il renvoyait à un extrait d'article du Monde affirmant qu'elle avait tenté d'obtenir le retrait de deux photos la montrant assistant à la prise de vue de Raymond Depardon photographiant le chef de l'Etat dans le parc de l'Elysée.
Mais questionnée par l'AFP, la journaliste a affirmé ne pas avoir posté ce tweet, ajoutant que son compte avait été "apparemment piraté". Elle a en outre dit qu'elle n'avait "jamais demandé le retrait de photos". Plus tard dans la soirée, le Monde a précisé sur son site que "Valérie Trierweiler n'a pas appelé directement la rédaction", contrairement à ce qui était écrit dans l'article en question. Selon le site du journal, "c'est l'agence Magnum qui a appelé Le Monde.fr pour faire savoir que Mme Trierweiler demandait le retrait des deux photos sur lesquelles elle apparaissait".
Le premier tweet a conduit d'autres voix au PS à critiquer l' initiative de la journaliste. "Une faute", a tranché Claude Bartolone, en avertissant: "Un tweet ça va, deux tweets bonjour les dégâts". |