Jean-Pierre Raffarin estime que la "rupture" est nécessaire pour réformer les statuts de l'UMP, défendant l'idée d'une direction collégiale, à laquelle s'oppose Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP.
"Notre problème est de créer une équipe. Il y a aujourd'hui l'exigence de faire une rupture à l'UMP. Personne ne souhaite aujourd'hui qu'il y ait dans l'UMP, quelqu'un qui puisse avoir la même légitimité à l'intérieur de l'UMP que Nicolas Sarkozy, parce que Nicolas Sarkozy doit rester le leader naturel de l'UMP", a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.
Jean-Pierre Raffarin propose que l'UMP passe d'un "régime présidentiel à un régime parlementaire", suggérant la création d'un parlement du parti, d'un conseil national, d'un bureau politique et d'une présidence du parlement, poste qu'il a déclaré briguer jeudi soir sur France 2.
Interrogé sur Radio J à la mi-journée, Patrick Devedjian a estimé qu'il n'était "pas souhaitable" de créer un poste de président de l'UMP. "Nicolas Sarkozy n'aura pas de successeur et c'est pour cela qu'il ne faut pas entretenir la confusion. Je pense que la dénomination de président n'est peut-être pas la plus souhaitable dans le fonctionnement de nos institutions pour ne pas créer de conflits de légitimité", a déclaré le successeur de Nicolas Sarkozy à la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine.
|