Le chef de l'Etat a donné la traditionnelle interview du 14 Juillet ce lundi. Voici quelques extraits de son intervention. «Nous sommes sortis de la crise de la zone euro» et «la reprise, elle est là mais elle est trop fragile, trop hésitante, trop vulnérable» a-t-il déclaré. «J'avais dit qu'on allait inverser la courbe du chômage, c'était toute la passion qu'on avait mise, toute la volonté qui était la nôtre, et puis ce n'est pas venu». «J'aurais pu m'arrêter là, en disant: "on n'a pas réussi". J'ai dit au contraire: "on n'a pas réussi, on va donner une nouvelle impulsion, une nouvelle accélération" et c'est le pacte de responsabilité et de solidarité»
On fera en sorte qu'il y ait plusieurs centaines de milliers de Français qui payent moins d'impôts» l'an prochain, en plus du geste fiscal consenti cette année pour plus de 3 millions de ménages modestes. La rencontre entre Etat et partenaires sociaux «pour lever tous les obstacles par rapport à l'apprentissage», annoncée lors de la conférence sociale début juillet, «je la présiderai moi-même». Il a réitéré l'objectif de «500.000 apprentis d'ici 2017».
Le président de la République a commis un lapsus en évoquant la mise en examen de Nicolas Sarkozy: «Chacun doit être certain qu'il est prisonnier... est présumé innocent avant d'être condamné.».«Nul ne doit intervenir et encore moins au sommet de l'Etat sur la justice», a-t-il dit en réaffirmant être attaché à «l'indépendance de la justice» et aussi «la présomption d'innocence». Celle-ci «vaut pour tout le monde: du citoyen le plus modeste à celui qui a pu exercer la responsabilité la plus élevée». Il a redit ne pas être intervenu dans cette procédure. «C'est tellement contraire et à ma conception de la démocratie, mais également à l'esprit de ma responsabilité».
«Il y a une espèce de maladie qui n'est pas grave mais qui peut être contagieuse, où on est toujours dans la déploration et le dénigrement... Il faut être fiers». «Ce que j'essaie de dire aux Français, c'est qu'il faut qu'ils aient confiance en eux».
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