Le traditionnel défilé du FN pour le 1er mai a été fortement perturbé La pluie battante n'était pas seule à vouloir gâcher la journée frontiste sur les pavés parisiens: juste avant le dépôt de gerbe au pied de la statue de Jeanne d'Arc, deux premières Femen ont tenté, seins nus, d'approcher la présidente du Front National avant d'être évacuées sans ménagement par le service d'ordre frontiste.
Une heure plus tard, trois autres Femen, toujours seins nus, sont apparues cette fois à un balcon donnant sur la place de l'Opéra, fumigène à la main, avec des banderoles portant l'inscription "Heil Le Pen" en caractères gothiques sur fond rouge, et faisant le salut nazi. Les trois militantes ont ensuite été évacuées brutalement par trois hommes du service d'ordre du parti. L'un d'entre eux a brandi le poing en signe de victoire, criant "la France aux Français". Ils ont été interpellés, comme les trois Femen et un accompagnateur.
Peu auparavant, Jean-Marie Le Pen s'est invité sur scène pour saluer la foule, repartant tout aussi vite, sous le regard médusé de sa fille, sans assister au discours. Privé de tribune, comme en 2013, le président d'honneur du FN, brins de muguet à la boutonnière, a attendu le dépôt d'une gerbe par sa fille près de la statue de Jeanne d'Arc pour venir ensuite en déposer une lui-même au milieu d'une cohue médiatique, entouré de partisans dont certains criaient "Jean-Marie président!".
Dernière péripétie: à la fin du discours de Marine Le Pen, des journalistes de Canal+ et de France 5 ont été frappés par des militants FN avant d'être exfiltrés par le service d'ordre du parti frontiste.
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