Marine Le Pen a inauguré dimanche le 1er mai FN nouvelle formule, moins mouvementé qu'en 2015, et déroulé sa vision de "France apaisée", son père exclu l'appelant encore à l'unité des "patriotes" sous peine de défaite en 2017, entouré de trois eurodéputés FN frondeurs.
Jean-Marie Le Pen a ouvert la journée place des Pyramides près de la statue équestre, lieu historique de l'hommage frontiste à Jeanne d'Arc, exhortant sa fille à l'unité, "condition sine qua non du succès", sans laquelle la défaite à la présidentielle lui serait selon lui promise.
le FN n'a donc pas défilé en l'honneur de Jeanne d'Arc. Les responsables du parti se sont retrouvés place Saint-Augustin, devant une autre statue de Jeanne d'Arc, autour de Marine Le Pen, pour déposer une gerbe de fleurs.
Marine Le Pen a pris la parole vers 15 heures au parc de la Villette pour un discours d'1H20 dans lequel elle a décrit sa "France apaisée", "ambition" et "nécessité vitale" pour le pays, selon elle, mais aussi pour sa candidature, souvent jugée clivante ou inquiétante par une bonne part des Français. Elle a comparé le combat de la pucelle d'Orléans et le sien: "Il y a près de 600 ans, la France luttait pour sa survie, pour son indépendance. Nous aussi, nous luttons aujourd'hui pour la survie et l'indépendance de la France."
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