L'UMP, a dévoilé, dimanche 3 février, son nouvel organigramme. Le parti compte désormais 20 vice-présidents, dont une femme, Rachida Dati. Et 15 secrétaires généraux, dont 3 femmes.
Cette nouvelle série vise à satisfaire les motions en lice lors du congrès de novembre et à maintenir l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon, qui se sont déchirés après le vote des adhérents cet automne, avant de s'accorder sur la constitution d'une direction collégiale et un nouveau vote en septembre 2013.
Aux huit vice-présidents, quatre copéistes et quatre fillonistes, nommés le 15 janvier dernier, s'ajoutent douze nouveaux noms, parmi lesquels Rachida Dati (pro-Copé), dont les relations sont notoirement mauvaises avec François Fillon, Hervé Gaymard (pro-Fillon) ou encore l'ancien ministre des Sports Jean-François Lamour.
Au titre des motions, sont nommés vice-présidents Guillaume Peltier (Droite forte), Jean Leonetti (France moderne et humaniste), Thierry Mariani (Droite populaire), Patrick Ollier (Gaullistes) et Bernard Perrut (Droite sociale). Dans une équipe que certains, même à l'UMP, n'hésitent pas à qualifier discrètement d'"armée mexicaine", s'ajoutent aussi douze secrétaires généraux adjoints. En plus de Marc-Philippe Daubresse (pro-Copé), nommé le 15 janvier, apparaissent entre autres les copéistes Franck Riester (l'un des deux seuls députés UMP favorable au mariage homosexuel), Geoffroy Didier et Camille Bedin, et les fillonistes Valérie Boyer, Dominique Dord et Eric Berdoati.
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