En soutenant le plan de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo, Jacques Chirac a confirmé sa volonté de donner une tonalité sociale à l'action du gouvernement Raffarin, six mois après les défaites électorales des régionales.
Ce projet de loi de programmation sur la cohésion sociale est doté de près de 13 milliards d'euros. Il veut agir à la fois sur l'emploi, le logement et l'égalité des chances sans vouloir renouer avec le traitement social du chômage cher aux socialistes, et ce au moment où le chômage frôle la barre des 10%.
En mettant en avant le plus social de ses ministres, Jacques Chirac peut tirer un double bénéfice politique d'une part face à une gauche très divisée dans le débat sur le constitution européenne et surtout face à Nicolas Sarkozy repoussé vers la droite libérale.
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