Alors que le parquet national financier (PNF) a ouvert mercredi une enquête préliminaire faisant suite aux révélations du Canard Enchaîné affirmant que Penelope Fillon a perçu 500 000 euros bruts en tant qu'assistante parlementaire, les réactions du monde politique sont nombreuses.
Manuel Valls et Benoît Hamon, finalistes de la primaire organisée par le PS, ont tous deux jugé nécessaire mercredi, lors du débat, d'interdire l'emploi par un parlementaire d'un parent proche. «Je pense que cette décision s'impose», a affirmé Manuel Valls, interrogé lors du débat télévisé de l'entre-deux-tours sur la possibilité de légiférer à ce sujet.
«Quand il s'agit de deniers publics, il faut être particulièrement clair», a insisté l'ancien Premier ministre. «Vous imaginez le général de Gaulle employant Tante Yvonne (son épouse, ndlr) à l'Élysée ?», a encore ironisé Manuel Valls en estimant que «quand on est le candidat de la vérité, de la vertu et de la transparence, on doit cette explication».
«La conséquence que j'en tire, c'est qu'à l'Assemblée nationale comme au Sénat, on interdise la possibilité d'employer un cousin, un enfant ou un conjoint», a abondé Benoît Hamon, en appelant à «ne pas tergiverser» en la matière.
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