Lors de la World Policy Conférence, qui se tient à Marrakech du 3 au 5 novembre, DSK a regretté, au micro d'un journaliste britannique de The Economist : « Ce parti, qui est le mien, je le dis avec un peu de tristesse mais c'est comme ça, n'a pas su accompagner la mondialisation. » Dominique Strauss-Kahn va même plus loin : « Le PS n'a pas d'avenir, et c'est une bonne chose. Il est temps qu'il disparaisse et qu'une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse. »
Pour l'ancien ministre de l'Économie du gouvernement Jospin, « l'élection d'Emmanuel Macron a créé un tremblement de terre dans la politique française » et « le temps est venu de renouveler le centre-gauche français ».
Manuel Valls a souligné dimanche la nécessité de réfléchir aux "nouveaux clivages" politiques, et notamment à l'avenir de la social-démocratie. L'ex-Premier ministre de François Hollande devenu député apparenté La République en marche s'est démarqué de l'ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn, qui a souhaité samedi la disparition du Parti socialiste (PS).
"Nous sommes dans une phase de décomposition-recomposition qui n'est pas finie, qui vient de loin et qui a évidemment éclaté avec l'élection présidentielle", a déclaré Manuel Valls sur Europe 1.Partant du constat que "la social-démocratie est en crise profonde partout", il a souligné l'importance de "réfléchir aux nouveaux clivages", au-delà de l'alternative droite-gauche.
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