En prévision d'un nouveau vote-sanction pour les élections européennes, le premier ministre a réafirmé qu'il n'était pas question pour lui de démissionner en cas de score catastrophique de l'UMP dimanche.
Jean-Pierre Raffarin et les membres du gouvernement ont été très discrets lors de la campagne électorale. Le Premier ministre, qui avait enchaîné les réunions avant les régionales, n'aura participé qu'au meeting de clôture de la campagne UMP pour les européennes le 10 juin à Paris.
Il s'est engagé derrière l'UMP très timidement en appelant les électeurs à un "vote français utile pour l'Europe" et à ne pas "disperser" leurs voix.
Pour limiter la casse, le Premier ministre envisage d'additionner dimanche soir les scores de l'UMP, des souverainistes et de l'UDF face une gauche plurielle donnée vainqueur par les sondages.
|