La bataille pour le perchoir au sein du PS est lancée. Claude Bartolone et Jean Glavany sont sur les rangs mais Elisabeth Guigou a fait part de sa "disponibilité" relançant l'hypothèse d'une femme présidente de l'Assemblée nationale.
Après l'échec de Ségolène Royal à La Rochelle dimanche soir, le scénario d'une femme au perchoir, une première et un symbole fort ayant la faveur de François Hollande, semblait en effet s'être envolé.
Elisabeth Guigou, députée de Seine-Saint-Denis, n'a pas déclaré sa candidature mais s'est juste dite "disponible". "Je souhaite avoir des responsabilités au bureau de l'Assemblée nationale, et si c'était la plus haute qui m'était confiée, ce serait évidemment un grand honneur pour moi de l'assumer, mais il faut qu'il y ait un dispositif collectif", a-t-elle fait valoir en fin de matinée à l'Assemblée.
Martine Aubry a affirmé qu'une femme présidente de la nouvelle Assemblée nationale "ce serait bien", assurant qu'en tout état de cause il n'y aurait pas de "bataille de chiffonniers" entre socialistes pour le "perchoir". |