C'est le deuxième voyage de François Hollande en Arabie Saoudite . Pour certains analystes, le président français positionne la France pour qu'elle puisse prendre le relais des Américains comme alliée privilégiée des Saoudiens.
"J'apprécie la sagesse du roi Abdallah, elle est précieuse", a estimé François Hollande dont l'entourage assure que son estime est réciproque."Le roi a salué le rôle pionnier de la France sur la Syrie", a-t-on rapporté dans la délégation française où l'on espère beaucoup du partenariat avec "le premier client de la France au Moyen-Orient".
Accompagné d'une délégation de patrons, François Hollande participera lundi à un forum économique où il doit évoquer les ambitions françaises. Outre ses gigantesques besoins en infrastructures qui font rêver les géants du BTP comme Vinci ou Bouygues, le pays procède à la modernisation de son appareil militaire, ce qui pourrait déboucher sur d'importants contrats.
La France a déjà obtenu de participer à la modernisation de frégates saoudiennes et s'intéresse de près aux besoins de la marine du royaume ou à ses systèmes de défense antiaériens. Paris aimerait aussi participer au programme nucléaire saoudien et livrer ses Airbus à la compagnie Saoudia, mais aussi attirer davantage d'investissements "productifs" saoudiens en France, comme ceux qui ont permis le sauvetage du volailler Doux.
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