Lors de son discours jeudi à Paris, salle Waram, François Hollande a rappelé que jusqu’au mois de mai, il est le seul à bénéficier de « l’onction » du suffrage universel. Une manière de souligner qu’il reste au centre de la vie politique, théoriquement au-dessus de la mêlée.
Le président a terminé son discours en prônant « la cohésion nationale » et « le rassemblement », après avoir affirmé qu’il fait « tout pour protéger les Français ». « Ce discours s’apparente à celui du père de famille et père de la Nation », relève Alexandre Eyries. Selon l’universitaire, « cette position d’équilibre, d’homme d’Etat attentif à l’harmonie sociale alors que le pays est menacé par les déchirures et la guerre civile peut lui être bénéfique ».
"Notre identité, c'est notre histoire, notre culture, nos valeurs, notre mode de vie. Elle n'est pas figée dans le temps, elle n'est pas une photographie immobile, elle n'est pas une contemplation du passé, pas une recherche obstinée de nos racines. L'identité est en perpétuel mouvement. C'est pour ça que la France est bien plus qu'une identité, c'est une idée, une ambition.", a-t-il déclaré.
"Je ne laisserai pas l'image de la France, le rayonnement de la France, l'influence de la France s'altérer lors des prochains mois ou des prochaines années. Nous sommes la France et je vous l'assure la démocratie est notre arme et c'est ainsi que nous vaincrons le terrorisme", a conclut François Hollande avant d'être longuement applaudi.
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