L'ancien président de la République a tenu à justifier l'écriture et la publication du livre Les leçons du pouvoir: "C'était le sens de ce livre, de pouvoir dire aux Français ce qu'avait été ma responsabilité, mon action, le pouvoir que j'avais exercé dans une période extrêmement éprouvante. (...) J'avais un devoir aussi de regarder si les résultats de l'action de mes gouvernements avaient produit leurs effets, et j'ai pensé que c'était à moi de le dire, et je ne voulais forcer personne d'autre à ma place".
François Hollande n'est pas tendre avec la politique fiscale de son ancien conseiller et ministre : "Lorsqu'il y a un budget qui va mieux, qu'il y a des comptes publics qui sont redressés, il n'est pas nécessaire de demander des prélèvements supplémentaires, et encore moins aux moins favorisés." Et d'ajouter : "Est-ce que vous pensez que c'est parce que vous avez un placement financier que vous investissez dans l'économie réelle ? Non. Il (Emmanuel Macron) fait un pari qui n'est pas le bon". Pour François Hollande, cela ne fait pas de doute quant à son successeur : "Il n'y aura pas de croissance durable s'il y a ce creusement des inégalités".
Sur l'inversion de la courbe du chômage, il a déclaré "Elle n'a pas été tenue dans les délais, mais ce qui comptait pour moi c'était de permettre à la France de se redresser de telle manière que le chômage puisse baisser, et il a baissé, et que les emplois ont été créés. (...) Il y avait un contexte très difficile quand je suis arrivé."
Il s'est exprimé aussi au sujet de la Syrie, "Il y a eu une nouvelle utlisation des armes chimiques. Des lignes rouges avaient été fixées. Quand une ligne rouge est violée, dépassée, transgressée, la seule réaction possible est une frappe, ou des frappes". Et François Hollande d'ajouter : "Ne rien faire serait une impunité, et cela conduirait Bachar al-Assad à continuer de massacrer son peuple".
|