Invité de France 2 dans l'émission "Dialogues citoyens", le chef de l'Etat devait tenter tout au long de cette émission de 90 minutes une énième et périlleuse opération de reconquête de l'opinion, alors que les sondages du jour étaient désastreux. "Je poursuivrai jusqu'au bout", a-t-il martelé, assurant suivre depuis quatre ans un "fil conducteur" et "un cap".
François Hollande a affirmé qu'il ne renoncerait pas à la "loi travail" de Myriam el Khomri, qui "ne sera pas retirée" même s'il peut y avoir des "corrections" au Parlement.
Le président de la République a soutenu qu'il mènerait les réformes en cours "jusqu'au bout". A l'adresse de la jeunesse, il a jugé "légitime" qu'elle "veuille s'exprimer", en référence au mouvement citoyen Nuit Debout, lancé au soir du 31 mars sur la place de la République à Paris pour protester contre la loi travail. "Je trouve légitime que la jeunesse, aujourd'hui par rapport au monde tel qu'il est, même par rapport à la politique telle qu'elle est, veuille s'exprimer, veuille dire son mot", a souligné le chef de l'Etat.
Après avoir été interrogé par David Pujadas et Léa Salamé, manifestement sur la défense quand a été évoquée la question du chômage des jeunes, il devait être ensuite soumis au feu roulant des questions de quatre Français : Véronique Roy dont le fils converti à l'islam est parti faire le djihad en Syrie, Antoine Demeyer, chauffeur de car, sympathisant du FN, Anne-Laure Constanza, patronne d'enviedefraise.fr, et un étudiant, Marwen Belkaid, militant de Nuit debout.
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