"La manifestation a été dense mais elle n'est pas historique", a dit Brice Hortefeux. Quant à la cote de sympathie de la journée d'action, entre 65% et 69%, "cela s'inscrit à chaque fois dans cette même proportion", a-t-il ajouté. Le ministre du Travail a déclaré que la rencontre entre les syndicats et le chef de l'État, qui aura lieu selon lui en février, permettrait d'aller "au-delà" de l'agenda social.
Face au malaise social, il a prôné dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI "l'écoute, le dialogue, la porte ouverte et pas de sujet tabou" mais il a refusé de s'exprimer sur les demandes des syndicats. Ces derniers veulent des mesures pour l'emploi et le pouvoir d'achat et le gel de certaines réformes comme les suppressions de postes dans la fonction publique.
Interrogé sur un éventuel nouveau plan de relance passant par la consommation, il a répondu : "Il y a un vrai désaccord avec le Parti socialiste sur ce sujet."
Nicolas Sarkozy devrait s'exprimer sur la réponse du gouvernement à la crise lors d'une intervention télévisée la semaine prochaine, peut-être jeudi.
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