Après des débats « intenses », le bureau politique de l'UMP à fini par revenir à la stratégie du « ni-ni ». Le parti appelle finalement « tous ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs à exprimer leur double opposition en votant blanc ou en s'abstenant » pour le second tour de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs, précise un communiqué. Le scrutin opposera dimanche les candidats du Front national du Parti socialiste, le candidat de l'UMP ayant été éliminé dès le premier tour.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, ne voulait donner aucune consigne de vote aux électeurs du Doubs. Les membres du bureau politique ont donc voté contre la stratégie préconisée par leur propre président en revenant à un « ni-ni » mis en place lors des élections cantonales de 2011. « Nicolas Sarkozy a toujours accepté le débat et de ne pas être majoritaire. C'est ça un parti moderne », positivait Daniel Fasquelle, trésorier de l'UMP.
Via son blog, Alain Juppé a clairement pris position pour le candidat du PS : "Je sais ce qu'en mon âme et conscience je ferais pour barrer la route à une candidate FN (...), je voterais pour le candidat qui l'affronte, c'est à dire le candidat PS".
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