La gauche  a remporté dimanche une nette victoire au second tour des élections législatives, assurant à François Hollande les marges de manoeuvre nécessaires pour gouverner le pays. Le Parti socialiste et ses alliés détiennent désormais tous les leviers institutionnels. Ils ont  la majorité absolue à l'Assemblée nationale .

L'UMP conserve 214 à 228 sièges. Mais les ministres  Morano, Guéant, Novelli et Alliot-Marie ont été battu. Nathalie Kosciusko-Morizet l'emporte de justesse  dans la 4e circonscription de l'Essonne. Le FN compte deux élus, Marion Maréchal-Le Pen dans le Vaucluse et l'avocat Gilbert Collard dans le Gard,  mais Marine Le Pen, est battue de 118 voix par le candidat socialiste Philippe Kemel dans le Pas-de-Calais.

Ce deuxième tour de législatives a été marqué par une abstention record autour de 44%. François Bayrou a été battu dans une triangulaire dans les Pyrénées-Atlantiques où il était élu depuis 1986. Jack Lang, lui aussi, est battu dans les Vosges.

Ségolène Royal a été battue par un dissident du PS, Olivier Falorni, qui a reçu entre les deux tours le soutien de la compagne de François Hollande, via un "tweet". Martine Aubry, a affirmé que la "voix" de Ségolène Royal "continuera à compter". "C'est cruel", mais "c'est une battante, elle rebondira", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.