Le ministère de la Défense a annoncé mercredi la dissolution d'un régiment d'artillerie, la fermeture d'une base navale et le désarmement de cinq bâtiments de la marine dans le cadre d'une restructuration de l'armée française qui s'inscrit dans un vaste plan d'économies.
L'emblématique hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, qui accueille chefs d'Etat du monde entier et personnalités françaises comme internationales sera quant à lui transformé en "pôle d'excellence" en matière de recherche et de formation. Les activités médicales seront transférées aux deux autres hôpitaux d’instruction des armées de la région parisienne, l'hôpital Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), et l’hôpital Bégin à Saint-Mandé (Val-de-Marne), plus performants et plus récents.
La dissolution du 1er régiment d’artillerie de marine et de l’état-major de la 1ère brigade mécanisée, tous deux basés à Châlons-en-Champagne (Marne), sera effective d'ici 2015. Concernant l'armée de l'air, la dissolution de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic est lancée. Le commandement des forces aériennes sera transféré vers la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.
Quant à la Marine, les activités se concentrent aujourd'hui autour des ports de Brest (Finistère) et de Toulon (Var). En 2015, cinq bâtiments seront désarmés, la base navale de l'Adour à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) sera fermée tout comme le commandement maritime de Strasbourg (Bas-Rhin). Cette restructuration s'inscrit dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019 qui prévoit la suppression de 7.500 postes en 2015.
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