La polémique sur un éventuel parachutage, avec l'appui de l'Elysée, de l'ex-ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo à la tête du groupe Veolia, tombe mal pour Nicolas Sarkozy, qui se présente comme le "candidat du peuple" contre "les élites".
Selon plusieurs médias, Nicolas Sarkozy et Henri Proglio, PDG d'EDF et ancien patron de Veolia qui souhaiterait en reprendre le contrôle, se seraient entendus en début de semaine pour débarquer Antoine Frérot, actuel PDG du groupe français de l'eau, des transports et de la propreté, et le remplacer l'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo.
Le parachutage de Jean-Louis Borloo à la tête du groupe Veolia, présenté comme une récompense à son renoncement à la présidentielle, pourraient contrarier la stratégie du candidat Sarkozy, même si le président du Parti radical a officiellement démenti l'information, également qualifiée "d'absurde" par le chef de l'Etat.
L'opposition n'a pas tardé à réagir pour dénoncer les contradictions de celui qui avait déjà promis en 2007 de faire de la France "une République irréprochable". "Mais dans quelle République est-on?", a demandé le candidat du PS François Hollande. "C'est le candidat des conseils d'administration qui se présente devant les Français? C'est le candidat des confusions, des arrangements, des compromis? Jamais je ne l'accepterai", a-t-il dit.
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