La droite obtient 65 départements, la gauche 31. Deux départements (Vaucluse et Tarn-et-Garonne) sont pour l'instant sans majorité. Le FN ne présidera pas de département.Sur près de 2.000 cantons en France métropolitaine, la droite et le centre en décrochent de 1.137 à 1.157, contre 776 à 796 à la gauche, 43 à 47 pour le Front national et 15 à 19 «divers», selon une projection de l'institut de sondages CSA. La droite UMP-UDI-Modem remporte ainsi 65 départements, la gauche seulement 31.
Deux tiers des cantons corréziens (treize contre six) ont été remportés par la droite. C'est une claque personnelle et un symbole fort pour le président de la République, battu chez lui, là où il avait très largement devancé Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle avec près de 65% des voix.
Dans l' Essonne, c'est une nette défaite pour la majorité sortante emmenée par Jérôme Guedj, qui devrait se retrouver avec seulement 12 sièges sur 42 dans la future assemblée départementale. C'est aussi une défaite pour le Premier ministre Manuel Valls, député-maire d'Évry de 2001 à 2012, qui s'est impliqué personnellement dans cette campagne en tenant meeting le 16 mars dans sa ville.
Georges Tron, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, devrait donc logiquement devenir le prochain président du Conseil départemental malgré son passage aux assises pour une affaire de viol dans un avenir proche.
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