Le processus de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) sera "engagé" "dès l'année prochaine", a affirmé mercredi la ministre de l'Energie Ségolène Royal, qui avait tenu la veille des propos jugés ambigus.
Interrogée mardi à Strasbourg par la presse sur les conséquences pour Fessenheim du report de l'ouverture de l'EPR de Flamanville, Ségolène Royal avait expliqué que la loi avait prévu un plafonnement de la production d'énergie nucléaire. "Ce qui veut dire que quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer. Donc, Flamanville va ouvrir d'ici à 2018. Et donc en effet, Fessenheim devra fermer", avait-elle déclaré.
Ses propos avaient suscité de vives réactions des ONG dénonçant une remise en cause de la promesse de François Hollande de fermer la doyenne des centrales françaises d'ici à 2017. La ministre allemande de l'Environnement, Barbara Hendricks, avait fait part de son "regret" et de sa "déception".
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