Parmi les vaincus inattendus, le ministre des Affaires sociales, François Fillon, qui avait porté la difficile réforme des retraites. Il perd son la région des Pays-de-la-Loire.
Ségolène Royal emporte le Poitou-Charentes, région chère au coeur du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. l'Auvergne, fief de Valéry Giscard d'Estaing, et la Bretagne passent à gauche.
L'Ile-de-France reste aux mains du socialiste Jean-Paul Huchon, qui a défait le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé.
A trois mois des européennes et à trois ans des présidentielles et législatives de 2007, la gauche totalise entre 48,7% et 49,9% des voix, la droite entre 35,6% et 37,2%.
Deux ans après le choc du 21 avril et l'élimination du socialiste Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle, le Front national conserve tout son pouvoir de nuisance électoral, avec entre 12,9% et 15,7% des voix.