Au total, douze élevages de volailles (canards, oies, poulets, poules et pintades) ont été touchés depuis la fin novembre dans quatre départements du Sud-Ouest: la Dordogne, lesLandes, la Haute-Vienne et le Gers, selon le dernier décompte du ministère de l'Agriculture.
Dans au moins trois cas, le virus en question est le fameux H5N1. Ce virus s'attaque aussi bien aux volailles d'élevage qu'aux oiseaux sauvages, selon l'Organisation mondiale de la Santé. D'autres catégories de virus de grippe aviaire ont également été identifiés dans les élevages du Sud-Ouest: H5N9 et H5N2. Ces souches «sont d'origine européenne» et non pas asiatique comme cela avait été le cas lors de la crise de 2006, précise le ministère de l'Agriculture.
La transmission entre oiseaux se fait généralement par les fientes. Elle est facilitée par les déplacements des oiseaux sauvages et la concentration des animaux dans les élevages en batterie. Certaines souches «hautement pathogènes» provoquent de véritables hécatombes dans les élevages. D'autres sont au contraire bénignes.
Le risque de transmission à l'homme est limité, mais certains virus de grippe aviaire peuvent s'avérer redoutablement dangereux pour lui. C'est le cas du H5N1 et du H7N9. «Le fait que le H5N1 et le H7N9 continuent à circuler parmi les volailles d'élevage représente une menace persistante pour la santé publique», met en garde l'OMS.
|