Le gouvernement a présenté ce mercredi l'architecture de la future banque publique d'investissement, qui doit servir de pilier à la politique de réindustrialisation de la France.
La BPI a pour but de remédier aux difficultés de financement des PME et ETI ainsi que des "acteurs de l'économie sociale et solidaire", en proposant un guichet unique à la place des activités de prêt d'Oséo, l'actuelle banque publique de financement des PME et de l'innovation, celles de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts, et celles du Fonds stratégique d'investissement (FSI) qui prend des participations dans des entreprises françaises stratégiques.
La BPI va être organisée comme une compagnie financière détenue à 50% par l'Etat français et à 50% par la Caisse des dépôts, elle-même actionnaire à 27% d'Oséo, 47% d'Oséo régions et 51% du FSI.
L'ancien ministre des affaires européennes du gouvernement Fillon, et ami de François Hollande, Jean-Pierre Jouyet préside l'organisme. Toutefois, il n'aura pas de fonctions exécutives, ces dernières incombant au directeur général. A la surprise générale, il ne s'agira pas d'Anne Lauvergeon, comme cela était pressenti, mais de Nicolas Dufourcq, l'actuel numéro deux de Cap Gemini.
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