La cour d'appel de Versailles a confirmé ce mardi en début d'après-midi la suspension du congrès du Front national. Ce congrès par correspondance, voulu par Marine Le Pen, était censé supprimer le statut de président d'honneur de Jean-Marie Le Pen. Le FN avait fait appel des deux premières décisions.
Dans son arrêt, la cour «confirme en toutes ses dispositions» la décision rendue le 8 juillet par les juges des référés du tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui avaient suspendu cette consultation des adhérents, organisée par voie postale, «jusqu'à organisation d'une assemblée générale extraordinaire conforme aux statuts actuellement applicables».
«Le FN devrait maintenant tirer les leçons de ce qui lui arrive. Il faut qu'ils arrêtent cette guerre», a réagi l'avocat de Jean-Marie Le Pen, Me
Frédéric Joachim, interrogé par l'AFP. Ce scénario est pourtant loin d'être envisagé par le parti. C'est peut-être même le pire de tous. Car Marine Le Pen ne semble plus avoir d'autre choix que d'organiser un congrès physique.
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