Dimanche soir, suite aux manifestations des lycéens et après quatre jours d'hésitations François Fillon a anoncé le retrait de la réforme du bac. "On ne passe pas en force" a t'il dit pour réformer une institution, un symbole comme le bac.
Cette initiative n'a pas semblé convaincre les mouvements de lycéens. "C'est une manipulation" pour "endormir les lycéens", a commenté Coralie Caron, secrétaire générale de la FIDL . Lundi, c'est l'UNL qui réclamait "le retrait de ce projet de loi pour en discuter d'un autre".
Mardi, le jour où les députés débattront du projet de loi, les syndicats lycéens et enseignants appellent à manifester en masse pour exiger le retrait de la réforme de l'éducation nationale. Des parents d'élèves manifesteront aussi pour protester des décisions concernant la carte scolaire pour la rentrée 2005: suppressions de postes, d'options, fermetures de classes voire d'établissements.
François Fillon va donc vérifier si le retrait de sa réforme du bac a réussi à désamorcer la crise alors que cette semaine 22 académies sur 26 sont en congé.
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