Ségolène Royal serait battue dimanche au 2e tour des législatives dans la 1ère circonscription de La Rochelle avec 45% des intentions de vote contre 55% à Olivier Falorni, candidat dissident du PS, selon un sondage BVA pour le Parisien et Aujourd’hui en France à paraître vendredi.
La présidente de Poitou-Charentes «pâtit d’un "tout sauf Ségolène" très actif des électeurs de droite». Son rival bénéficie du soutien de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et de l'ancien ministre des Transports Dominique Bussereau.
En campagne à La Rochelle entre porte-à-porte dans les quartiers, sortie des écoles et pique-nique avec les habitants, elle a renouvelé ses attaques contre son rival, qualifiant sa campagne de "forme de fraude électorale" parce qu'il irait "chercher des voix de droite et d'extrême droite en se prétendant de gauche tout en n'étant pas clair sur son comportement personnel".
Elle est revenue sur le tweet de Valérie Trierweiler soutenant son adversaire. Dans un entretien jeudi à Libération, elle explique : "Face à la violence du coup, je n'ai pas voulu réagir à chaud, car je mène un combat politique difficile et je me dois de tenir bon". "En tant que femme politique, je demande à être respectée", ajoute-t-elle dans le quotidien. |