Manuel Valls, le premier ministre, a signé mercredi 14 mai un décret « relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable », qui devrait permettre à l'Etat de s'opposer à la prise de contrôle d'un très grand nombre d'entreprises françaises.
Concrètement, le gouvernement a décidé, sous l'impulsion d'Arnaud Montebourg, le ministre de l'économie, d'élargir à cinq nouveaux secteurs le décret, adopté le 30 décembre 2005 par Dominique de Villepin, qui soumet un certain nombre d'investissements étrangers en France à l'autorisation du gouvernement.
Jusqu'ici cantonné à onze activités liées à la défense et à la sécurité, il s'appliquera désormais aussi à « l'approvisionnement en électricité, gaz, hydrocarbures ou autre source énergétique », à « l'exploitation des réseaux et des services de transport », à « l'approvisionnement en eau », aux « communications électroniques » et à la « protection de la santé publique ».
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