Le gouvernement a labellisé mardi 67 pôles de compétitivité qui seront dotés de 1,5 milliard d'euros sur trois ans. Leur but sera de renforcer la place de la France en matière d'innovation et de lutter contre les délocalisations.
Ces pôles serviront à mettre en réseau les entreprises, les centres de formation et les unités de recherche publiques ou privées dans un esprit de synergie, à l'image de la Silicon Valley en Californie. Ils bénéficieront d'exonérations fiscales et sociales (300 millions d'euros), de crédits ministériels (400 millions), du financement des agences pour la recherche et l'innovation et du soutien de la Caisse des dépôts (800 millions).
Le principe des pôles avait été décidé par le gouvernement Raffarin en septembre 2004. Initialement, le nombre de pôles devait être de "dix à vingt", selon une source gouvernementale. Mais Nicolas Sarkozy, qui a dans ses attributions l'Aménagement du territoire, en a souhaité une soixantaine.
Présent au côté du premier ministre à la conférence de presse, il a affirmé avoir toujours pensé qu'il n'était pas possible de s'en tenir à "une vision comptable des pôles".
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