Devant l'extension des violences dans la banlieue parisienne, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy ont fait bloc jeudi en faisant "une priorité absolue" du retour à l'ordre. "L'Etat républicain ne cédera pas. L'ordre et la justice dans notre pays auront le dernier mot", a déclaré le Premier ministre lors des questions d'actualité au Sénat.
"Nous appliquerons la loi partout, parce que la police républicaine et la gendarmerie nationale sont partout les bienvenues sur le territoire de la République française", a renchéri le ministre de l'Intérieur.
Lors de la septième nuit consécutive de violences, une vingtaine de communes de Seine-Saint-Denis ont été touchées, ainsi que des villes des Hauts-de-Seine, des Yvelines et de Seine-et-Marne. Le premier ministre qui a reporté un déplacement au Canada, avait repris en main mardi le dossier des violences urbaines, où Nicolas Sarkozy était apparu isolé. Ce dernier a déclaré sur i-télé: "Je ne comprends pas cette polémique", au sujet de la tempête déclenchée par ses propos lors de visites en banlieue parisienne. "Ça fait trop longtemps que les hommes politiques ne décrivent pas avec les mots les vraies situations, qu'il y a un décalage entre la vie virtuelle et la vie réelle".
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