Ce vendredi, au sortir d'un Conseil des ministres et de la crise suscitée par l'affaire Benalla, Emmanuel Macron partira avec sa femme vers le Var pour deux semaines de villégiature dans la résidence présidentielle du fort de Brégançon. En fin de journée, il y accueillera la Première ministre britannique Theresa May pour une réunion de travail suivi d'un dîner privé où les deux couples prendront place autour de la table.
Ce fort héberge les congés des présidents de la République depuis le général de Gaulle, qui en avait fait une résidence officielle en 1968 malgré un premier séjour en 1964 qui lui avait laissé un goût amer notamment en raison de la petitesse du lit. Celui-ci avait en effet échoué à abriter entièrement le mètre 96 gaullien.
Si le chef de l'Etat tentera à l'évidence de mettre son séjour à Brégançon à profit pour se mettre à l'écart de la politique, il n'est pas impossible que la polémique ne l'y rattrape. Emmanuel Macron a déjà payé pour le savoir, lui qui, il y a quelques semaines, avait été vivement critiqué en raison de l'installation d'une piscine hors-sol, facturée à 34.000 euros, dans une propriété comptant déjà une plage privée.
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