Marine Le Pen a conclu mercredi soir à Nîmes la campagne régionale du FN en s'en prenant violemment au Premier ministre Manuel Valls, l'accusant d'avoir mené la "guerre totale" contre son parti plutôt que contre les jihadistes.
Le FN est bien situé dans les enquêtes d'opinion, favori pour la victoire en Nord-Pas de Calais-Picardie et Paca, sérieux concurrent pour la victoire en Normandie, Bourgogne-Franche-Comté, Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne et en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.
Des sondages qui se sont progressivement rapprochés des pronostics les plus inespérés du parti, Marine Le Pen ayant dit après les départementales, en mars, que "quatre à cinq régions" étaient gagnables. De probables bons résultats qui montrent le peu d'effet sur les électeurs des mises en examen ayant touché le FN, certains de ses dirigeants ou proches dans l'enquête sur le financement de ses campagnes, et surtout de la querelle opposant le père à sa fille, qui s'est soldée par l'exclusion du co-fondateur du parti le 20 août.
Pour Marine Le pen, les régionales sont l'occasion d'un "grand signal" pour 2017, se plaçant sans fard dans cette perspective: "Si je suis élue présidente de la République, je défendrai chaque Français."
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