En marge d’un défilé parisien contre la réforme des retraites ce mardi 24 septembre, Jean-Luc Mélenchon s’est attiré les foudres des syndicats de police, après avoir qualifié de “barbares” des membres des forces de l’ordre.
“La police qui tue c’est chez vos amis sandinistes ou vénézuéliens! Un peu de mesure!”, lui a répondu le syndicat Synergie Officiers. De son côté, le syndicat Alliance a demandé ce mercredi 25 septembre au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, de porter plainte contre le député des Bouches-du-Rhône et a lancé un appel à manifester devant le siège de la France insoumise jeudi en fin de matinée.
Une annonce qui a conduit l’élu marseillais à demander la “protection de la gendarmerie” face à cette “manifestation illégale”. “Je crois que la protection de témoins populaires serait décisive”, écrit-il dans un tweet, laissant entendre que ses militants se déplaceront pour lui apporter son soutien et que ce rassemblement pourrait déboucher sur des violences commises par les policiers.
Dans un communiqué, la France insoumise estime que la manifestation du syndicat, “qui représente l’extrême droite dans la police nationale”, consiste à “faire taire des parlementaires et un mouvement politique dans sa critique des dispositifs de répression policière mis en place par le ministre de l’Intérieur”. Plus tôt dans la journée, Christophe Castaner avait exigé des excuses de la part du leader de la France insoumise. Réponse négative formulée par Jean-Luc Mélenchon, qui a dénoncé un “déchaînement de violences disproportionnées” lors des manifestations de gilets jaunes, ajoutant que la doctrine sécuritaire du gouvernement avait fait “24 éborgnés
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