Jean-Luc Mélenchon a battu dimanche le rappel de la gauche contestataire entre la place d'Italie et le ministère de l'Economie et des Finances pour porter la revendication d'une "révolution fiscale", avec en point de mire l'abolition de la prochaine hausse de la TVA. Pour l'opposition de gauche au gouvernement, il s'agissait de ne pas laisser le monopole de la grogne contre la fiscalité à des mouvements comme celui des "bonnets rouges" en Bretagne, que Jean-Luc Mélenchon critique en termes très durs.
Dans un discours prononcé à la fin du cortège, Jean-Luc Mélenchon a stigmatisé la TVA, "cet impôt d'ancien régime qui favorise les privilégiés" alors que sa hausse au 1er janvier doit financer le crédit d'impôt compétitivité emploi dont bénéficient les entreprises.
Selon lui, la hausse à venir de la TVA, qui concerne tant le taux ordinaire (de 19,6% à 20%) que le taux intermédiaire (de 7% à 10%), coûtera en moyenne 428 euros par an pour une famille de quatre personnes, et ce "pour donner 20 milliards de cadeaux sans contrôle" au patronat.
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