L'UMP et le PS ont tenté lundi de s'attirer les faveurs du MoDem, après un premier tour des municipales, dont la gauche est sortie gagnante sans mettre la droite en déroute. Au plan national, les listes de gauche ont obtenu plus de 47% des voix, contre 45% à la droite.
En position d'arbitre dans de nombreuses villes, le Modem a choisi de s'allier à Marseille avec le socialiste Jean-Noël Guérini, tandis que ses projets d'accord se sont heurtés à Paris au refus de Bertrand Delanoë.
François Fillon a appelé le Mouvement Démocrate à des accords de soutien réciproque avec l'UMP. Auparavant, Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin avaient plaidé pour "une négociation globale" avec le MoDem, mettant dans la balance un soutien à François Bayrou à Pau. Sans grand succès, puisque François Bayrou a sèchement écarté les propositions de négociations globales.
Ségolène Royal avait appelé dès dimanche soir à des alliances "partout" avec le MoDem. François Hollande, lui a assuré que le PS "n'était pas dans une stratégie d'alliance", moquant l'"appel au secours" de l'UMP. Prenant acte du refus de François Bayrou de donner une "consigne générale", Ségolène Royal a rectifié le tir, dénonçant le "grand écart" du leader centriste et préférant s'adresser à ses "électeurs".
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