Mercredi, vers 16 heures, au plus fort de la tempête de neige, Brice Hortefeux a assuré lors d'un point presse qu' «il n'y avait pas de pagaille» et que les seuls problèmes se concentraient «sur les routes lorsqu'elles sont inclinées».
«Généralement, vous savez ce qu'il y a avec pagaille, c'est pagaille indescriptible. Vous voyez, précisément, là on décrit la réalité de la situation et ça démontre qu'il n'y a pas de pagaille», a-t-il dit , admettant seulement des «complications». Pourtant, à cette heure là déjà, plusieurs dizaines de kilomètres de bouchons étaient signalés et la circulation très compliquée sur la plupart des axes majeurs franciliens et l'aéroport de Roissy-Charle-de-Gaulle avait dû fermer en raison des intempéries.
Les propos d'Hortefeux ont déclenché la colère de certains voire des railleries. Sur Canal +, le sénateur centriste Jean Arthuis a taclé Brice Hortefeux. «Peut-être que les capteurs du ministre étaient aussi victimes du gel et du froid», a-t-il raillé. Le gouvernement n'a «pas pris la mesure» de la situatrion, «les services publics ont été pris de court», a ajouté le centriste.
Du coup, pour éteindre la polémique, le ministre de l'Intérieur s'est invité sur Europe 1 pour s'expliquer. Il a fait amende honorable, assurant qu'il n'avait pas cherché «à nier la réalité» mais que la situation mercredi après-midi «s'est aggravée» brutalement «mais que ça devrait revenir à la normale autour de l'après-midi». |