"Je ne roule pour personne. J'entends dire que je suis conseiller officieux, officiel, du président Sarkozy, c'est faux. Je ne suis le conseiller de personne", a déclaré Robert Bourgi lundi matin sur Europe1.
L'avocat est au coeur d'une tempête politico-médiatiquedepuis qu'il a confié au JDD avoir remis pendant des années à Jacques Chirac et Dominique de Villepin des fonds en liquide en provenance de pays africains.
Des pratiques qui, à le croire, auraient pris fin sous l'ère Sarkozy. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, conseiller du président de la République jusqu'en février 2011, s'est d'ailleurs lui-même empressé de préciser dimanche soir : "Robert Bourgi n'est pas un conseiller de l'Élysée comme cela a été dit puisqu'il y a une cellule Afrique qui est sous l'autorité du conseiller diplomatique".
Reste que la réalité est plus contrastée. Ainsi, le 27 septembre 2007, quatre mois après l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Élysée, Robert Bourgi recevait des mains du président de la République les insignes de chevalier de la Légion d'honneur.
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