A 22h40, sur 1,9 million d'électeurs, François Hollande était à 38,88% contre 30,67% à Martine Aubry, Arnaud Montebourg (17,32%), se classant 3e loin devant Ségolène Royal qui s'effondre à 6,84%. Manuel Valls est à 5,69% et Jean-Michel Baylet à 0,6%.
François Hollande, incarnation de "la gauche molle" selon Martine Aubry, est arrivé nettement en tête du premier tour de la primaire socialiste. Il a appelé dimanche soir au "rassemblement le plus large autour de sa candidature" au second tour, le 16 octobre, clamant qu'il serait en 2012 "le candidat du changement".
Martine Aubry s'est félicitée dimanche soir de la "belle image" de la primaire, assurant que les candidats avaient donné "un avant-goût d'une belle équipe de France" en vue de la présidentielle, et promettant de battre Nicolas Sarkozy en 2012. "Un peuple qui sait que face à une droite dure et une crise qui dure il faut une gauche forte pour sortir la France de la crise, pour mettre la finance et les banques enfin au service de l'économie réelle, pour engager la transition énergétique sur laquelle je me suis clairement exprimée", a-t-elle lancé.
Arnaud Montebourg, arrivé 3e du premier tour de la primaire socialiste avec 17% des voix a estimé dimanche qu'avec son score la "démondialisation" était "au coeur" de la présidentielle, sans donner de consigne de vote. "La cause de la nouvelle France (...) a réussi l'exploit de faire mentir les sondages, de mettre en minorité les deux candidats officiels et installer au coeur de la primaire et de l'élection présidentielle de l'année prochaine la démondialisation, la VIe République, le capitalisme coopératif, la lutte contre la corruption, etc.", a déclaré Arnaud Montebourg. |