Sur près d’un million de bulletins dépouillés, Benoît Hamon arrivait en tête avec 36,21% des voix, suivi de Manuel Valls avec 31,19%, l’ancien ministre de l’Education creusant davantage à mesure de l’avancée de la soirée. Suivent Arnaud Montebourg, 3e homme comme en 2011, avec 17,62% des suffrages, puis Vincent Peillon 6,83%. Les trois candidats issus des partis partenaires du PS pour cette primaire ferment la marche, avec 3,83% pour François de Rugy (Parti écologiste), 1,99% pour Sylvia Pinel (PRG) et 1,01% pour Jean-Luc Bennahmias (UDE).
Dans sa déclaration, dimanche soir, Benoît Hamon a salué “un message clair d’espoir et de renouveau”, appelant “à amplifier la mobilisation” au second tour. Celui qui promet de sortir du diesel à l’horizon 2025 et de créer un Revenu universel d’existence, s’est dit très heureux de poursuivre le débat la semaine prochaine et a salué le soutien d’Arnaud Montebourg.
Quelques minutes plus tard, Manuel Valls prenait la parole, pour défendre la “gauche responsable” face aux “promesses irréalisables” de son rival. Selon l’ancien Premier ministre, le choix du second tour sera “le choix entre la défaite assurée et la victoire possible, le choix entre les promesses irréalisables et la gauche responsable”. Après deux ans et demi à Matignon, Manuel Valls, 54 ans, né espagnol et naturalisé français à 20 ans, s’était lancé dans la bataille de la primaire début décembre. Il était favori après la renonciation inédite du président sortant François Hollande.
Arnaud Montebourg, 3ème, a appelé à voter pour Benoit Hamon. “Avec Benoît Hamon, nous avons combattu ensemble dans le gouvernement les politiques sociales-libérales aujourd’hui désavouées par les électeurs de la primaire”, a-t-il déclaré. Et d’ajouter : “dimanche prochain, je voterai Benoît Hamon et vous invite à faire de même”.De son côté, Vincent Peillon, arrivé à la 4ème place, n’a pas donné dimanche soir de consigne de vote pour le second tour de la primaire du PS élargie, mais a appelé les électeurs à “amplifier encore leur vote”.
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