Jean-Louis Borloo, président du Parti radical et leader de l'Alliance des centres, a annoncé dimanche sur TF1 qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle, expliquant que sa candidature "apporterait plus de confusion".
"Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion", a insisté Jean-Louis Borloo, ajoutant que, "à cette heure-ci, cette dynamique des centres", à laquelle il aspirait, n'était "pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage, mais pour être présent au second tour de la présidentielle". Il a affirmé qu'il voulait s'exprimer devant les Français "sans fioritures et le coeur complètement ouvert".
Il a expliqué que, depuis son départ du gouvernement en novembre dernier, il s'était mis "à travailler", "à bâtir un projet pour les différentes échéances présidentielle et législatives". "Mon projet est prêt, je m'y suis préparé méthodiquement pendant neuf mois", a poursuivi le président du Parti radical. Mais, a-t-il expliqué, "la vérité, c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux. Je veux d'ailleurs bien en prendre ma part de responsabilité."
"Nous sommes dans une crise économique et sociale d'une extrême gravité. Dans ces périodes-là, la perte de repères, la peur, le désarroi amènent vers les extrêmes, où que cela soit en France ou en Europe. Et puis, le climat délétère, le climat des affaires, très franchement, me paraît accentuer ce risque", a-t-il poursuivi. L'ex-numéro deux du gouvernement a fait valoir qu'en "(son) âme et conscience (...) il a considéré que ce serait une candidature qui apporterait probablement plus de la confusion que des solutions".
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