En annonçant lundi le retour de la semaine de 4 jours et demi pour les écoliers parisiens dès la rentrée 2013, Bertrand Delanoë a apporté une bouffée d'oxygène au ministre de l'Education après les décisions de Lille et Lyon qui ont opté pour 2014.
Une décision emblématique qui intervient à peine quelques heures après celle, inverse, de Martine Aubry, la maire de Lille, et surtout après une fronde sans précédent des enseignants et d'une partie des parents d'élèves.
Alors que les municipalités ont jusqu'au 31 mars pour donner leur décision, aucune grande ville de droite n'a annoncé qu'elle appliquerait la réforme dès septembre. Parmi les villes de gauche, Lyon et Montpellier ont déjà annoncé avant Lille qu'elles attendraient 2014. Strasbourg semble devoir suivre la même voie.
Le principal problème pour les communes est une question de financement: pour les collectivités locales, cela représente un coût de près de 600 millions d'euros pour l'ensemble des enfants en année pleine, selon l'Association des maires des grandes villes de France. Il s'agit de faire face aux frais de cantine, de ramassage scolaire, au recrutement et à la formation des animateurs...
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