Jacques Chirac a lancé au nom d'une quarantaine de pays un appel à "la mobilisation internationale contre la crise écologique", au lendemain de la publication d'un rapport confirmant le lien entre les activités humaines et le réchauffement climatique.
Cinq ans après son discours remarqué à Johannesburg, au cours duquel il avait évoqué "la maison qui brûle", il s'est posé en porte-drapeau de la cause environnementale, en tentant de donner une impulsion nouvelle au projet de création d'une agence onusienne compétente en la matière.
"Aujourd'hui, le temps est venu de la lucidité", affirme l'Appel de Paris qu'a lu le Chef de l'Etat à l'issue de la Conférence pour une gouvernance écologique mondiale. "Admettre que nous ne pouvons plus nous permettre d'attendre, que chaque jour qui passe aggrave les risques et les dangers."
Une quarantaine de pays, dont la quasi-totalité des membres de l'Union européenne, soutiennent cet Appel et appartiennent désormais à un groupe pionnier des "Amis de l'Organisation des Nations unies pour l'environnement (Onue)", qui devrait pour la première fois se réunir au printemps au Maroc.
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