Ce jeudi, Emmanuel Macron a ouvert un nouveau chantier très social de son quinquennat, avec les réformes prochaines de l'assurance-chômage, de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Toute la journée, et jusqu'à vendredi, il reçoit à l'Elysée les partenaires sociaux, appliquant la même méthode que lors de la réforme du code du travail, le recours aux ordonnances en moins.
Des réformes qui doivent permettre au chef de l'Etat de refondre le modèle social français, qu'il juge trop archaïque, en apportant de nouveaux droits et de nouvelles protections aux salariés. Et au-delà de montrer que l'exécutif marche aussi sur sa jambe gauche, alors que le chef de l'État est régulièrement accusé d'être "le président des riches".
L'Elysée a diffusé sur Twitter une première photo des rencontres syndicales où le président est tout sourire avec Jean-Claude Mailly, le numéro un de FO, sur le perron de l'Elysée. Un choix qui n'est pas anodin: c'est un des opposants les moins farouches à la politique d'Emmanuel Macron",
Rééquilibrage ou pas, les mesures sont encore très floues -ouverture de l'assurance-chômage aux démissionnaires et aux indépendants, enveloppe de 15 milliards d'euros sur le quinquennat pour financer la formation professionnelle des jeunes et des demandeurs d'emploi éloignés du marché du travail notamment- et ne devront se préciser que dans les prochaines semaines. Voir prochains mois. Les textes ne devraient arriver sur le bureau du Conseil des ministres qu'au printemps prochain.
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