Les anciens Premiers ministres Dominique de Villepin et Alain Juppé n'excluent pas de se présenter à la présidentielle (ce dernier si le chef de l'Etat renonçait) et le Nouveau Centre a ouvert une brèche dans l'unité de la majorité.
Dans deux sondages parus ce week-end, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy est à son plus bas depuis l'élection de 2007, contrairement à celle de François Fillon. Selon plusieurs instituts, une majorité de Français préfèrerait le Premier ministre au chef de l'Etat pour mener la droite au prochain scrutin présidentiel.
Pas question, répondent en choeur plusieurs personnalités de droite, à commencer par François Fillon. "Nicolas Sarkozy est le candidat naturel de la majorité en 2012", a-t-il déclaré au Journal du dimanche. Les chefs de file des parlementaires UMP, prompts à dénoncer certaines réformes avant les régionales perdues par la majorité, semblent s'être rangés derrière le chef de l'Etat après un remaniement qui a fait rentrer quelques contestataires.
"Pour ce qui me concerne il n'y a pas de doute", a assuré Jean-François Copé dimanche sur Europe 1. "Je l'ai dit, il peut m'arriver parfois d'exprimer des différences, mais que les choses soient claires: je suis engagé à fond aux côtés de Nicolas Sarkozy pour sa réélection en 2012." |