En meeting pour la présidence de l’UMP à Boulogne-Billancourt ce mardi soir, Nicolas Sarkozy s’est assuré, par une petite phrase, de faire parler de lui. Lors d’une séance de questions-réponses avec la salle, le candidat a justifié la nomination de Rachida Dati au ministère de la Justice en lâchant : «Dati, avec avec père et mère, algérien et marocain, pour parler de la politique pénale, ça avait du sens».
Son entourage s’est immédiatement défendu, expliquant qu’il s’agissait d’un «langage parlé lors d’un questions-réponses qui est un exercice réactif». Et d’ajouter : «c’était un signal important à envoyer aux personnes issues de l’immigration qu’une personne, avec un père algérien et une mère marocaine, puisse prendre la tête d’un ministère régalien, un ministère important».
Cette phrase a été rapidement relayée et dénoncée sur Twitter, notamment par le compte de SOS Racisme. "Oups", se contente d'ajouter un conseiller d'Alain Juppé, Gilles Boyer.
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