Lundi à Tulle, au côté de Bernadette Chirac, mardi à Nice puis en Corse, Nicolas Sarkozy multiplie les réunions publiques avant le second tour de dimanche et se présente comme le recours de la majorité en difficulté.
C'est Jean-Pierre Raffarin lui-même qui a appelé à l'aide son ministre de l'Intérieur, l'invitant lors d'un déjeuner en tête-à-tête à être le "moteur" d'un tandem dont le chef du gouvernement serait le "conducteur".
Il a était adoubé par la première dame de France à Tulle. Oubliant ses vieilles rancoeurs, Bernadette Chirac fraîchement réélue pour la cinquième fois conseillère générale de Corrèze lui a glissé à l'oreille ces mots affectueux :"Heureusement qu'on vous a".
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