Devant un parterre de 350 journalistes, Nicolas Sarkozy a fait une conférence-fleuve, la première depuis qu'il est arrivé à Bercy.
"Il n'y a pas de fatalité à la progression de la dette publique. Il n'y a aucune raison de se résigner à une croissance molle. La désindustrialisation, les délocalisations, le chômage (...), tout ceci n'est pas inéluctable". "Il faut agir vite. J'ai donc l'intention de me battre sur tous les fronts en même temps. Pour une raison simple, c'est que nous ne pouvons pas nous permettre d'en négliger aucun, tant les contraintes de l'économie d'aujourd'hui demandent une action massive et simultanée", a déclaré l'homme pressé de Bercy.
Il a déploré que les Français n'aient pas "assez confiance dans l'avenir", ne consomment "pas assez" et préfèrent constituer une "épargne de précaution".
Redresser les finances publiques "pour rétablir la confiance", soutenir l'activité et la demande malgré le contexte budgétaire "contraint" et engager "immédiatement une politique industrielle volontariste" sont les trois priorités du numéro 2 du gouvernement.
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