Dix ans après, avec 64,5% des voix, Nicolas Sarkozy est à nouveau chef de file de l'UMP. Samedi soir, il a battu Bruno Le Maire (29,18%) et Hervé Mariton (6,32%). Le scrutin électronique, qui a duré 24 heures, a été perturbé notamment par des attaques informatiques, mais qui n’ont pas entravé les résultats. La participation à ce scrutin électronique s'est élevée à 58,1%, contre 53,29% en 2004 et 54,35% en 2012. Nicolas Sarkozy succède au triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin qui assurait l'intérim à la tête du parti depuis la démission au printemps de Jean-François Copé.
Dans une interview télévisée, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il comptait réunir un "comité des anciens Premiers ministres UMP" pour l'aider dans sa tâche. François Fillon, mais aussi Dominique de Villepin, notamment, sont concernés par cette proposition. De plus, il doit rencontrer dès lundi Bruno Le Maire qui a obtenu un score non négligeable et avec lequel il faudra composer. Par ailleurs, l'ancien président de la République a aussi éclairci son intention de changer le nom de l'UMP.
L'ancien chef de l'Etat a réaffirmé qu'une primaire aurait bien lieu au sein de sa famille politique en vue de la présidentielle de 2017, sans toutefois dire s'il y serait candidat. "Je n’ai pas l’intention d’apporter une réponse à cette question. Il n'y a pas de pas de présidentielle en 2014 ou 2015".
Marine Le Pen, quant à elle, a été réélue dimanche présidente du Front national avec 100% des suffrages lors du 15e congrès du parti à Lyon. "Il ne fait plus de doute pour personne que nous serons au deuxième tour de la présidentielle de 2017!", a-t-elle lancé lors d'un discours devant quelque 2.000 délégués qui scandaient "Marine présidente".
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