Après le fiasco de la présidentielle, marquée par les affaires Fillon, Les Républicains sont passés, cette fois, à côté des élections législatives. Au soir du premier tour, dimanche 11 juin, la droite républicaine (LR-UDI-divers droite) doit se contenter de 21,56% des suffrages, loin derrière les 32,32% obtenus par La République en marche et le MoDem.
Conséquence, selon les projections en sièges réalisées par Ipsos/Sopra Steria, la droite républicaine pourrait espérer entre 70 et 110 députés au soir du second tour, c'est-à-dire moins que les 226 sièges qu'elle occupe actuellement à l'Assemblée. Un résultat qui révèle une campagne impossible marquée, notamment, par les divisions et les hésitations stratégiques. Franceinfo revient sur les raisons de cet échec.
Le départ de François Fillon, grand perdant de la présidentielle, a laissé les troupes orphelines et il a fallu combler le vide. Officiellement, François Baroin a été chargé de conduire la campagne des législatives, mais il n'est pas parvenu à garder l'unité des troupes.
Thierry Solère se déclare"constructif". «Le président de la République a fait un choix transgressif en nommant premier ministre quelqu'un qui n'est pas issu de sa famille directe. Je suis un homme de droite, il est un homme de droite et je souhaite que mon pays se redresse, explique-t-il. Et si à l'issue des législatives, nous avons une majorité qui n'est pas essentiellement composée de Républicains, je serai constructif. Je voterai toutes les réformes qui iront dans le bon sens.»
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